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« Actua­lité poli­tique belge avec Jean Faniel »

Nous ne sortons pas de cette rencontre avec des réponses claires sur l’ave­­­­­­­­­nir de notre pays mais bien avec la certi­­­­­­­­­tude que le visage poli­­­­­­­­­tique belge n’a jamais été aussi contrasté. Notre pays est litté­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­le­­­­­­­­­ment frac­­­­­­­­­turé avec des diver­­­­­­­­­gences de part et d’autre des commu­­­­­­­­­nau­­­­­­­­­tés.

Les élec­­­­­­­­­tions de mai ont en effet dévoilé un recul net des partis tradi­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­nels au profit de partis natio­­­­­­­­­na­­­­­­­­­listes, iden­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­taires en Flandres, une percée du PTB en Wallo­­­­­­­­­nie et plus globa­­­­­­­­­le­­­­­­­­­ment une vague­­­­­­­­­lette verte consta­­­­­­­­­tée partout en Belgique.

Par ailleurs, la campagne élec­­­­­­­­­to­­­­­­­­­rale a accen­­­­­­­­­tué les tensions entre les partis et la poli­­­­­­­­­tique du gouver­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­ment sortant a marqué forte­­­­­­­­­ment les citoyens. Dès lors, comment nos repré­­­­­­­­­sen­­­­­­­­­tants arri­­­­­­­­­ve­­­­­­­­­ront-ils à former un gouver­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­ment fédé­­­­­­­­­ral stable et cohé­rent répon­­­­­­­­­dant aux attentes des élec­­­­­­­­­teurs ? Sachant que le gouver­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­ment est déjà en affaires courantes depuis décembre 2018, …

Les spécu­­­­­­­­­la­­­­­­­­­tions ne manquent pas mais que pouvons-nous imagi­­­­­­­­­ner pour notre pays marqué par ce paysage trou­­­­­­­­­blé ? Une 7ème réforme de l’Etat n’est sans doute pas une solu­­­­­­­­­tion ; elle n’est d’ailleurs pas à l’ordre du jour. Envi­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­ger la possi­­­­­­­­­bi­­­­­­­­­lité d’un confé­­­­­­­­­dé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­lisme où la Belgique ne serait plus qu’une coquille vide n’est pas non plus la pana­­­­­­­­­cée.

Quoi qu’il en soit, la volonté de chan­­­­­­­­­ge­­­­­­­­­ment consta­­­­­­­­­tée par les résul­­­­­­­­­tats élec­­­­­­­­­to­­­­­­­­­raux et les mani­­­­­­­­­fes­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­tions en cours et à venir sont des signaux d’alerte à prendre en compte par nos repré­­­­­­­­­sen­­­­­­­­­tants. Il est en effet impé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tif de répondre aux urgences sociales, clima­­­­­­­­­tiques et écono­­­­­­­­­miques et il ne sera pas éton­­­­­­­­­nant de retour­­­­­­­­­ner aux urnes avant la fin de cette légis­­­­­­­­­la­­­­­­­­­ture. Peut-être sera-t-il alors judi­­­­­­­­­cieux de consul­­­­­­­­­ter la popu­­­­­­­­­la­­­­­­­­­tion pour qu’elle se prononce sur de nouveaux enjeux : se pronon­­­­­­­­­cer sur une réforme d’Etat de grande ampleur, …

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