1) Le « ques­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­naire intru­­­­­­­­­­­sif » (20’)
Les parti­­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­­pants sont invi­­­­­­­­­­­tés à répondre à un ques­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­naire en ligne ou papier (annexe 1). L’ani­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­teur.rice orga­­­­­­­­­­­nise ensuite un tour de table des impres­­­­­­­­­­­sions : Avez-vous été dérangé par certaines ques­­­­­­­­­­­tions ? Cela vous pose-t-il problème de commu­­­­­­­­­­­niquer certaines infor­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­tions person­­­­­­­­­­­nelles ? Cet échange a pour but d’in­­­­­­­­­­­tro­­­­­­­­­­­duire le fait que notre utili­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­tion d’In­­­­­­­­­­­ter­­­­­­­­­­­net et des réseaux sociaux laisse échap­­­­­­­­­­­per ce type d’in­­­­­­­­­­­for­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­tions sans que nous remplis­­­­­­­­­­­sions aucun ques­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­naire.

2) « C’est quoi tous ces sigles ? » (30 à 40’)
Des cartes repré­­­­­­­­­­­sen­­­­­­­­­­­tant des sigles (appli­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­tions, logi­­­­­­­­­­­ciels, etc.) sont dispo­­­­­­­­­­­sées au centre de la table (annexe 2). Chaque parti­­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­­pant.e choi­­­­­­­­­­­sit une carte avec un sigle qu’il. elle ne connaît pas. On passe en revue chacune des cartes « incon­­­­­­­­­­­nues ». Dans la mesure du possible, les parti­­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­­pant. e.s eux-mêmes s’ex­­­­­­­­­­­pliquent mutuel­­­­­­­­­­­le­­­­­­­­­­­ment le contenu des cartes. L’ani­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­teur.rice peut complé­­­­­­­­­­­ter les infor­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­tions à l’aide de cartes-réponses dont il dispose par ailleurs (nom de l’ap­­­­­­­­­­­pli­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­tion, brève descrip­­­­­­­­­­­tion, chiffre d’af­­­­­­­­­­­faires, etc.). Selon le temps, on peut refaire un second tour avec d’autres cartes incon­­­­­­­­­­­nues. Variante (plus ludique) : on divise le groupe en deux équipes et on donne la moitié des cartes à chaque équipe.

On joue à tour de rôle de la façon suivante. L’équipe A peut choi­­­­­­­­­­­sir entre l’op­­­­­­­­­­­tion « connais » ou « connais pas ». L’équipe B doit alors propo­­­­­­­­­­­ser de sa main une carte que, selon elle, personne de l’équipe A ne connaî­­­­­­­­­­­tra, ou, le cas
échéant, qu’au moins une personne connaît. Ensuite, on inverse les rôles. On peut affi­­­­­­­­­­­ner le prin­­­­­­­­­­­cipe en préci­­­­­­­­­­­sant le nombre de personnes qui connaî­­­­­­­­­­­tront (« max. 2 personnes connaissent » ou « tout le monde connaît »). L’équipe
gagne un point quand la carte est effec­­­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­­­ve­­­­­­­­­­­ment incon­­­­­­­­­­­nue/ connue par l’autre équipe.

3) Rien à craindre ou alerte géné­­­­­­­­­­­rale ? (20 à 25’)
On regarde ensemble deux vidéos qui apportent chacune une vision diffé­­­­­­­­­­­rente des enjeux. Il est impor­­­­­­­­­­­tant que mateur.rice situe bien les vidéos. La première est clai­­­­­­­­­­­re­­­­­­­­­­­ment dédra­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­ti­­­­­­­­­­­sante. Son auteur consi­­­­­­­­­­­dère qu’il n’y a pas trop de risques liés au marché des données person­­­­­­­­­­­nelles. Cette vidéo est inté­­­­­­­­­­­res­­­­­­­­­­­sante car elle objec­­­­­­­­­­­tive des choses mais est peu critique. Elle défend presque le modèle des GAFA. La seconde est plus critique : elle pointe des risques à la fois pour la vie privée et pour la vie collec­­­­­­­­­­­tive en démo­­­­­­­­­­­cra­­­­­­­­­­­tie.

Selon le temps, l’ani­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­teur.rice peut recueillir les impres­­­­­­­­­­­sions de chacun et enta­­­­­­­­­­­mer un bref échange en posant la ques­­­­­­­­­­­tion : « Duquel des deux points de vue vous sentez- vous le plus proche ? »

Sur Youtube :
• Gafa­­­­­­­­­­­po­­­­­­­­­­­lo­­­­­­­­­­­gie : Les données person­­­­­­­­­­­nelles
• Data­­­­­­­­­­­gueule : Données, données, donnez-moi !

4) Comment nos données nous échappent-elles ? (15 à 20’)
À partir de l’in­­­­­­­­­­­fo­­­­­­­­­­­gra­­­­­­­­­­­phie des pages centrales du Contrastes spécial sur les Big Data (annexe 3), le groupe prend connais­­­­­­­­­­­sance des quatre prin­­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­­paux vecteurs de circu­­­­­­­­­­­la­­­­­­­­­­­tion des données person­­­­­­­­­­­nelles : le fonc­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­­­ment des cookies, la géolo­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­li­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­tion, notre utili­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­tion des réseaux sociaux et les appli­­­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­­­tions utili­­­­­­­­­­­sées au quoti­­­­­­­­­­­dien.

5) Petit test de « nomo­­­­­­­­­­­pho­­­­­­­­­­­bie » (10’)
Pour les parti­­­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­­­pants qui sont des utili­­­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­­­teurs régu­­­­­­­­­­­liers de smart­­­­­­­­­­­phones, si l’une des étapes ci-dessus a été écour­­­­­­­­­­­tée, on peut propo­­­­­­­­­­­ser un test de « nomo­­­­­­­­­­­pho­­­­­­­­­­­bie » (pour No Mobile – phobie). Cela permet de prendre conscience de notre taux de dépen­­­­­­­­­­­dance à l’égard de notre smart­­­­­­­­­­­phone.
Exemple de test de nomo­­­­­­­­­­­pho­­­­­­­­­­­bie (annexe 4) 

Étape suivante : Si le groupe termine cette anima­­­­­­­­­­­tion avec des ques­­­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­­­ments et l’en­­­­­­­­­­­vie d’al­­­­­­­­­­­ler plus loin, l’ani­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­teur.rice pourra propo­­­­­­­­­­­ser l’ani­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­tion 2 « Le tribu­­­­­­­­­­­nal des GAFA ».

N.B. Les Equipes Popu­­­­­­­­­laires ont mené une campagne de sensi­­­­­­­­­bi­­­­­­­­­li­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion en 2018 sur cette ques­­­­­­­­­tion : « Surfez couverts! », pour en savoir plus, c’est par ici

Un cahier d’ani­­­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­­­tion sur les Big Data sera bien­­­­­­­­­­­tôt dispo­­­­­­­­­­­nible