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Contre l’Ari­zona, les Équipes Popu­laires étaient dans la rue le 13 février

Le 13 février dernier, les Équipes Popu­­­­­­­­­laires se sont jointes à l’ap­­­­­­­pel de la FESEFA (Fédé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion des Employeurs des Secteurs de l’Édu­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­tion perma­­­­­­­­­nente et de la Forma­­­­­­­­­tion des Adultes) à rejoindre la mobi­­­­­­­­­li­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion natio­­­­­­­nale contre les mesures anti­­­­­­­­­so­­­­­­­­­ciales prises dans le cadre de l’ac­­­­­­­­­cord de gouver­­­­­­­ne­­­­­­­­­ment fédé­­­­­­­­­ral Arizona.

L’édu­­­­­­­­­ca­­­­­­­­­tion perma­­­­­­­­­nente étant du ressort de la Fédé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion Wallo­­­­­­­­­nie-Bruxelles, le subven­­­­­­­­­tion­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­ment des Équipes Popu­­­­­­­laires tout comme celui des 417 asso­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­tions qui composent le secteur n’est pas direc­­­­­­­­­te­­­­­­­­­ment menacé. Notre mouve­­­­­­­­­ment a par ailleurs pu rencon­­­­­­­­­trer Elisa­­­­­­­­­beth Degryse, Ministre-Prési­­­­­­­­­dente de la Fédé­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion Wallo­­­­­­­­­nie-Bruxelles, qui s’est montrée rassu­­­­­­­rante quant à l’ave­­­­­­­­­nir. Il n’em­­­­­­­­­pêche que de nombreuses mesures enté­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­nées dans l’ac­­­­­­­­­cord de gouver­­­­­­­­­ne­­­­­­­­­ment fédé­­­­­­­­­ral auront des consé­quences extrê­­­­­­­­­me­­­­­­­­­ment délé­­­­­­­­­tères sur les publics que nous accom­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­gnons et risquent de préca­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­ser une partie toujours plus impor­­­­­­­­­tante de la popu­­­­­­­­­la­­­­­­­­­tion. C’est pour cette raison que la FESEFA a enjoint tous ses membres à rejoindre la mobi­­­­­­­­­li­­­­­­­­­sa­­­­­­­­­tion bruxel­­­­­­­­­loise à porter les reven­­­­­­­­­di­­­­­­­ca­­­­­­­tions suivantes :

  • Faisons entendre collec­­­­­­­ti­­­­­­­ve­­­­­­­ment la voix de nos secteurs et de nos publics ! 
  • Expri­­­­­­­mons, à travers notre présence et nos actions, nos inquié­­­­­­­tudes et notre désac­­­­­­­cord avec les mesures anti­­­­­­­so­­­­­­­ciales annon­­­­­­­cées par le nouveau gouver­­­­­­­ne­­­­­­­ment ! 
  • Affi­­­­­­­chons notre déter­­­­­­­mi­­­­­­­na­­­­­­­tion collec­­­­­­­tive à lutter pour un avenir juste et digne pour toutes et tous, et sur tout pour les personnes les plus préca­­­­­­­ri­­­­­­­sées.

Du côté des Équipes Popu­­­­­­­laires, notre réac­­­­­­­tion était sans appel : le gouver­­­­­­­ne­­­­­­­ment fédé­­­­­­­ral a enté­­­­­­­riné une feuille de route fonda­­­­­­­men­­­­­­­ta­­­­­­­le­­­­­­­ment à l’op­­­­­­­posé de nos combats et de nos valeurs : limi­­­­­­­ta­­­­­­­tion des allo­­­­­­­ca­­­­­­­tions de chômage à deux ans, hausse exor­­­­­­­bi­­­­­­­tante du montant pour obte­­­­­­­nir la natio­­­­­­­na­­­­­­­lité, retour des visites domi­­­­­­­ci­­­­­­­liaires, augmen­­­­­­­ta­­­­­­­tion du nombre de centres fermés, contrôle accru des allo­­­­­­­ca­­­­­­­taires sociaux… pour ne citer que quelques-unes des mesures prévues. Il nous semblait donc évident de nous mobi­­­­­­­li­­­­­­­ser pour crier notre mécon­­­­­­­ten­­­­­­­te­­­­­­­ment.

Nous nous sommes donc retrou­­­­­­­vés à une ving­­­­­­­taine de perma­­­­­­­nents et mili­­­­­­­tants du côté de la gare du Nord pour rejoindre le cortège prin­­­­­­­ci­­­­­­­pal, dont le trajet s’ache­­­­­­­vait dans le quar­­­­­­­tier du midi. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette mobi­­­­­­­li­­­­­­­sa­­­­­­­tion fut un succès de foule. Si les médias ont d’abord avancé le chiffre de 60 000 parti­­­­­­­ci­­­­­­­pants, se calquant sur le nombre de billets de trains ache­­­­­­­tés par les syndi­­­­­­­cats pour leurs affi­­­­­­­liés, il est certain que nous étions bien davan­­­­­­­tage si l’on compte les Bruxel­­­­­­­lois déjà sur
place, ceux qui ont acheté leur billet de train ou qui sont venus par leurs propres moyens. Les syndi­­­­­­­cats avancent un chiffre de 100 000 personnes, un chiffre qui ne parai­­­­­­­tra pas exagéré à tout qui était de cette mobi­­­­­­­li­­­­­­­sa­­­­­­­tion tant Bruxelles et les gares alen­­­­­­­tour étaient noires de monde. Dans cette mani­­­­­­­fes­­­­­­­ta­­­­­­­tion écla­­­­­­­tante de soli­­­­­­­da­­­­­­­rité, tout au long d’une marche qui s’est dérou­­­­­­­lée dans le respect et la bien­­­­­­­veillance, nous avons côtoyé telle­­­­­­­ment de secteurs diffé­­­­­­­rents, tous impac­­­­­­­tés d’une manière ou d’une autre par les mesures gouver­­­­­­­ne­­­­­­­men­­­­­­­tales. Fran­­­­­­­co­­­­­­­phones et néer­­­­­­­lan­­­­­­­do­­­­­­­phones, syndi­­­­­­­cats, ensei­­­­­­­gnants, person­­­­­­­nels de la santé, éduca­­­­­­­tion perma­­­­­­­nen­­­­­­­te… tous nous avons crié et chanté notre colère, avec l’hu­­­­­­­main au centre de nos reven­­­­­­­di­­­­­­­ca­­­­­­­tions.

Une chose est certaine, la mobi­­­­­­­li­­­­­­­sa­­­­­­­tion ne fait que commen­­­­­­­cer, d’ailleurs la prochaine étape est la grève natio­­­­­­­nale du 31 mars. Dans les mois qui viennent, nombre de mesures anti­­­­­­­so­­­­­­­ciales vont mettre à mal nos acquis sociaux les plus élémen­­­­­­­taires, privant d’abord les plus précaires de précieuses ressources et préca­­­­­­­ri­­­­­­­sant de plus belle ceux qui s’en sortent « tout juste ». En paral­­­­­­­lèle, nous ne cessons d’être témoins d’un virage à droite toute d’une partie de plus en plus consé­quente de l’Eu­­­­­­­rope, mais aussi du reste du monde, comme en témoigne la récente inves­­­­­­­ti­­­­­­­ture de Trump aux USA. Dans cette ambiance natio­­­­­­­nale et inter­­­­­­­­­­­­­na­­­­­­­tio­­­­­­­nale anxio­­­­­­­gène, les Équipes Popu­­­­­­­laires sont plus que jamais prêtes à se mobi­­­­­­­li­­­­­­­ser.

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