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Plate­forme de vigi­lance numé­rique, c’est parti !

À l’au­­­­­tomne 2024, les Équipes Popu­­­­­laires ont orga­­­­­nisé un colloque « Numé­­­­­rique : un peu, beau­­­­­coup, à la folie… pas du tout ». Cet évène­­­­­ment a été un joli succès puisque nous avons fait salle comble ! Beau­­­­­coup de monde, parti­­­­­cu­­­­­liers ou asso­­­­­cia­­­­­tions, partagent nos ques­­­­­tion­­­­­ne­­­­­ments. Comment faire société malgré le numé­­­­­rique ? Comment défendre le droit à ne pas utili­­­­­ser les nouvelles tech­­­­­no­­­­­lo­­­­­gies dans l’ac­­­­­cès à nos droits fonda­­­­­men­­­­­taux : admi­­­­­nis­­­­­tra­­­­­tion, soins de santé, éner­­­­­gies… ? La mati­­­­­née s’est ache­­­­­vée sur de riches échanges avec le public, et la volonté d’en faire davan­­­­­tage, ensemble.

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 Ensemble, on est plus forts !

Il n’en fallait pas plus pour que nous déci­­­­­dions de nous saisir de cette oppor­­­­­tu­­­­­nité, car l’idée d’une plate­­­­­forme consa­­­­­crée à la ques­­­­­tion du numé­­­­­rique germait déjà depuis un moment aux Équipes Popu­­­­­laires, alors qu’à Bruxelles, le mouve­­­­­ment était déjà lancé, à l’ini­­­­­tia­­­­­tive de Lire et Écrire. En effet, fin 2023, le ministre de la Tran­­­­­si­­­­­tion numé­­­­­rique, Bernard Cler­­­­­fayt, présen­­­­­tait le projet d’Or­­­­­don­­­­­nance Bruxelles Numé­­­­­rique. Cette ordon­­­­­nance avait pour ambi­­­­­tion d’im­­­­­po­­­­­ser aux admi­­­­­nis­­­­­tra­­­­­tions régio­­­­­nales et commu­­­­­nales bruxel­­­­­loises (comme Acti­­­­­ris, les CPAS, les commu­­­­­nes…) de rendre leurs services tota­­­­­le­­­­­ment dispo­­­­­nibles en ligne, et de commu­­­­­niquer via ce canal vers les citoyens. En revanche, cette ordon­­­­­nance ne garan­­­­­tis­­­­­sait pas aux (très) nombreux citoyens peu ou pas à l’aise avec les tech­­­­­no­­­­­lo­­­­­gies numé­­­­­riques, ou ne souhai­­­­­tant tout simple­­­­­ment pas les utili­­­­­ser, de dis poser d’al­­­­­ter­­­­­na­­­­­tives « humaines » et acces­­­­­sibles à ces mêmes services : guichets, télé­­­­­phones, formu­­­­­laires papiers, etc. Suite à cette ordon­­­­­nance, ce fut le branle-bas de combat dans le monde asso­­­­­cia­­­­­tif ! La mobi­­­­­li­­­­­sa­­­­­tion citoyenne a permis de mettre en lumière cette problé­­­­­ma­­­­­tique, tout en poli­­­­­ti­­­­­sant la ques­­­­­tion du numé­­­­­rique dans notre société, que ce soit en termes de démo­­­­­cra­­­­­tie, d’im­­­­­pacts sociaux, envi­­­­­ron­­­­­ne­­­­­men­­­­­taux, etc. La mobi­­­­­li­­­­­sa­­­­­tion a en outre permis de faire évoluer le projet d’or­­­­­don­­­­­nance pour qu’y soit inté­­­­­gré le prin­­­­­cipe de « l’hu­­­­­main d’abord  ».

Non au tout-au-numé­­­­­rique

Le « tout-au-numé­­­­­rique » est une tendance forte dans notre société, et nulle raison que ces tenta­­­­­tives s’ar­­­­­rêtent aux portes de Bruxelles. D’au­­­­­tant que du côté de l’Eu­­­­­rope, on pousse à ce que tous les services admi­­­­­nis­­­­­tra­­­­­tifs soient acces­­­­­sibles en ligne, depuis n’im­­­­­porte quel endroit. Pour parer à toute tenta­­­­­tive d’em­­­­­prise du « tout-au-numé­­­­­rique » sur nos services publics en Wallo­­­­­nie, il nous a donc paru tout à fait oppor­­­­­tun aux Équipes Popu­­­­­laires de nous rassem­­­­­bler avec les asso­­­­­cia­­­­­tions et citoyens parta­­­­­geant les mêmes inquié­­­­­tudes. C’est ainsi que, sous l’im­­­­­pul sion des Équipes Popu­­­­­laires, a eu lieu une première rencontre, le 12 février dernier. Elle a réuni une petite ving­­­­­taine de personnes issues de diverses asso­­­­­cia­­­­­tions et hori­­­­­zons pour réflé­­­­­chir à ce que pour­­­­­rait être un « réseau de vigi­­­­­lance numé­­­­­rique », et sur tout, quelles reven­­­­­di­­­­­ca­­­­­tions nous souhai­­­­­te­­­­­rions lui faire porter. Nous étions telle­­­­­ment nombreux qu’une grande partie de la ré union a servi à tous nous présen­­­­­ter, présen­­­­­ter nos asso­­­­­cia­­­­­tions mais aussi à lister les préoc­­­­­cu­­­­­pa­­­­­tions de chacun par rapport au numé­­­­­rique. Preuve que cette plate­­­­­forme a toute sa raison d’être et que si le numé­­­­­rique a envahi notre société, nous sommes nombreux à vouloir prendre le temps de répondre à la ques­­­­­tion « et l’hu­­­­­main dans tout ça ? ».
Suite au prochain épisode, nous vous tien­­­­­drons évidem­­­­­ment au courant des avan­­­­­cées de la plate­­­­­forme !

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