Equipons-Nous ! Mars 2018
L’actualité et nous …
Entre les soubresauts de l’affaire Publifin-Nethys, les procès en tous genres, les images de guerre … Un petit « fait divers » m’a interpellé …
Cela se passe dans la région de Mons : un médecin généraliste, accompagné de son épouse infirmière, sillonne les rues de sa localité (Ghlin) ainsi que le centre ville.
Il se déplace dans un mobil-home transformé en cabinet médical et va à la rencontre de celles et ceux qui « n’en peuvent plus » … Ils sont au bout du rouleau : vieilles personnes isolées et vivant avec peu de ressources, femmes et hommes dans la rue !
Lui et son épouse prodiguent des soins, font les examens de médecine d’urgence … à moindre coût. Il ne faut pas oublier que beaucoup de ces personnes se situent au plus bas de l’échelle sociale et n’ont plus accès aux soins de santé.
Initiative courageuse (ne risque-t-il pas des ennuis avec l’ordre des médecins ? Avec Maggie De Block ?) mais qui démontrer, une fois encore, l’installation définitive de soins de santé à plusieurs vitesses …
Entre la course aux technologies de pointe, extrêmement coûteuses et la compétitivité en milieu hospitalier ainsi que la pénurie de personnel, que reste-t-il comme choix ?
On ne cesse de vanter les mérites de la recherche, notamment dans la lutte contre le cancer, mais on supporte toute une couche de plus en plus nombreuse de la population en très mauvaise santé et n’ayant pas accès à ces soins de pointe !
On nous dit qu’il y a des milliers de morts chaque année suite aux cancers, mais on ne nous dit pas combien de décès sont dus à l’abandon par le monde politique, scientifique, économique des laissés pour compte.
Face aux études (coûteuses) sur les effets de la mauvaise alimentation, les ravages des pollutions, la déglingue du filet de sécurité sociale, et j’en passe, que fait la société ?
Il est urgent de ne plus se contenter de statistiques, mais de remettre l’humain au cœur des débats.
Aux Equipes Populaires, on prône la justice sociale et le « vivre ensemble » … Restons éveillés !
Bernard
Echo des groupes locaux
Wanfercée-Baulet : Découverte de notre commune. Qui est-elle pour nous en vue des élections ? Très riche sur le rôle de la commune et ses compétences.
Jumet : L’équipe est sollicitée pour répondre à une enquête pour que Charleroi devienne ami des aînés (VADA). Après celle de Charleroi, on est submergé ! N’oublions pas que 2018 est une année électorale ! Mais les équipiers de Jumet sont toujours d’accord de donner leur avis en espérant que cela serve à quelque chose …
Beaumont : Les Equipiers de Beaumont se concentrent actuellement sur la manipulation de l’information par les médias et sur les conséquences de ces manipulations sur notre perception du monde, notamment au travers d’une vidéo de la chaîne « Horizon-Gull ».
Leernes : En mars, les Équipiers de Leernes ont accueillis des personnalités politiques de leur commune en vue de préparer les élections communales d’octobre prochain.
Braijocepoc : Les différents groupes en partenariat avec les JOC continuent leur travail d’écriture de contes progressistes que nous espérons pouvoir vous présenter dans quelques mois. De plus, un atelier de création de jeux de société progressistes a aussi été mis sur pied.
Momignies : Le groupe de Momignies travaille en ce moment à se forger une vision critique du monde qui l’entoure ; un projet de longue haleine qui se poursuivra en avril par une animation sur le système économique et ses rouages.
Solidaroctiau : Après la rencontre avec la nouvelle propriétaire de la Chapelle qui se situe juste à côté du Roctiau, rencontre très prometteuse, les rencontrer avec les jeunes ont redémarré. Les réunions senior chez Rosi continuent aussi de plus belle ! Le 12 mars nous rencontrerons une représentante du comptoir des ressources créatives de Charleroi.
Gozée : Nous continuons la discussion sur le jardinage et la permaculture mais Louis nous lit un article venant de la revue « l’appel » qui parle de la St Valentin ou plutôt de la fête de l’amour, amour dans le sens d’amour de son prochain comme tous ces gens qui ouvrent leurs maisons aux migrants …
Echo : « Démocratie dans le mouvement »
Ce samedi 27 janvier, un comité communautaire « spécial », statuts en Congrès sur la gestion des régions (fédérations).
Compétences : engagements, activités, rôle du mouvement communautaire. Et la vie continue, les statuts sont votés à une très large majorité.
Un moment de convivialité avec l’occasion donnée aux régionales de redire à Christine, notre présidente sortante, combien elle avait été experte dans son travail et à l’écoute des militants. Une très belle aventure entre elle et notre régionale. Elle avait même appris chez nous comment on collait les étiquettes sur les bouteilles de vin. Le saviez-vous encore ?
L’après-midi, débat. Le choix de la campagne pour 2018. Un fameux échange entre régions et au sein de chaque régionale. Que faut-il choisir entre :
– la discrimination par rapport au logement locatif ?
– la commune à l’écoute du citoyen et des associations
– le pouvoir d’action des communes
– les dérives du Big Data
Le débat : chaque campagne est expliquée : des constats, des propositions, des remèdes, avantages, désavantages. Le moment est venu de confronter nos aspirations et ainsi est né le choix à une très large majorité. Et pour l’année 2018, cela sera : « Les dérives du Big Data ».
Tout le monde en use sans trop savoir c’est quoi et les inquiétudes qu’elle commence à montrer (vie privée). C’est quoi ce machin-là ?
Que ce soit pour effectuer nos achats, choisir notre banque ou nos loisirs, gérer nos relations sociales, les algorithmes influencent nos choix quotidiens. Nos données personnelles doivent pouvoir rester notre propriété personnelle et ne pas être vendues pour faire marcher le commerce. Mais la complexité de la matière et la quantité des données récoltés sur nos habitudes de vie à notre insu (appelé Big Data) ne facilitent pas la résistance par rapport à ce phénomène.
Oser aborder ce sujet est un fameux défi qu’ensemble, on peut relever. La modernité doit-elle être sans contrôle ?
Quelle belle journée de démocratie. Un bonheur est d’avoir vu des gens heureux après cette longue journée sous la houlette du nouveau Président communautaire. Un plan de travail nous est proposé pour nos groupes locaux.
Le bonheur aussi d’avoir pu échanger avec Cathy qui nous a semblé très attentive et un échange sur les enjeux était intéressant à partager avec elle.
Merci à toutes et tous.
Amitiés,
Georges
Bonnes nouvelles …
Des citoyens hébergent des sans papiers qui logeaient dans le Parc Maximilien. Quelle belle solidarité, cela dérange et par là, la remise en cause du système répressif et d’admission des étrangers caduque par moment.
La musculation est de mise en ces temps difficiles : arrêter, évacuer, chasser, renvoyer. C’est le lot quotidien des migrants. Cela dégoûte même certaines forces de l’ordre, des juristes, des politiques !
Le temps vient pour la répression. Elle se fera « selon une proposition de loi au domicile de ceux qui hébergent les migrants ». Punir les désobéissants en investissant leur maison. Quelle époque ! A-t-on oublié les années 40 ? C’est en débat aujourd’hui 2 février tant, il y de la contestation au sein des politiques, du judiciaire, de l’église, de la Franc Maçonnerie mais surtout de citoyens qui ont fait un cordon contre « rafle » n’avait-il pas été mis au courant par un vent favorable ? Cela me rappelle un film sur l’histoire ouvrière où la population s’opposait à la saisie de meubles chez des ouvriers : ils occupaient la maison pour empêcher les huissiers de saisir.
Souvenez-nous dans Equipons-nous de janvier 2018 on écrivait : peut-on supposer que tous les élus sont sur la même longueur d’onde que le pouvoir ?
Ne commencent-ils pas à prendre distance, à tenir compte de l’avis du citoyen rebelle et de la société ? La vie privée tant appréciée par chacun est mise en péril par cette loi venue de l’extrême droite. On ne peut pas accueillir toute la misère, mais nous pouvons les soutenir dans leur démarche et avoir une analyse correcte.
Une autre question tout aussi inquiétante est : les familles avec enfants scolarisés chez nous vivant chez nous depuis parfois trois ans. Doit-on accepter qu’on les renvoie dans leur pays ? Qu’est-ce qui a fait défaut ?
Cette proposition de loi domiciliaire est toujours en débat, mais la crainte n’est-elle pas grande aujourd’hui avec des élections qui se profile de voir une musculation des propos et des actes ?
Les partis politiques vont-ils se déchirer ? Vont-ils faire des alliances sur des idées ? L’avenir va nous le dire bien vite : quel projet pour nos communes lors des élections ? Défendra-t-on encore des idées de partis ou des idées tout court ! Défendra-t-on des choix de société ou laissera-t-on la place à l’aventure ? Lors du dernier comité communautaire où on devait choisir une campagne.
A propos des communes : ne sera-t-il pas difficile de se positionner dans cette élection ? Cela semble de plus en plus flou au niveau des partis. Comment faire passer le choix des citoyens et leur volonté ? Comment faire un avis et susciter le débat ?
Une brèche s’ouvre avec les immigrés. Un débat de société s’ouvrira-t-il sur le sujet ? Ne va-t-on pas dire : visite domiciliaire chez ceux qui hébergent ceux obligés de quitter le pays ?
Une parade de plus ou une façon de cacher la réalité affreuse de la chasse ouverte. Il y a eu les visites domiciliaires chez les chômeurs. Pourquoi pas chez le pensionné cohabitant ?
La sagesse demande le débat, l’ouverture demande du crédit et de la responsabilité des gouvernants et des citoyens. Le monde est petit et la misère est grande : et nous, que pensons-nous dans nos groupes ?
Georges
Un nouveau rédacteur au sein de notre Régionale …
Nous avons le bonheur d’accueillir un nouveau rédacteur dans notre Equipe Régionale : il se nomme Willy Van biesbroeck …
Willy est né le 12 août 1949 ; il a vécu à Forchies-la-Marche puis Fontaine l’Evêque où il y habite avec son épouse Yvette; ils ont quatre enfants. Willy a fait sa carrière à l’entreprise Dow Corning (Seneffe) comme ingénieur-technicien ; il est retraité depuis 2014.
Ses passions : le sport collectif, puis le tennis, le cyclisme et actuellement la permaculture. Il est équipier à Leernes depuis 1975, ami fidèle de Pierre-Joseph. Il nous a ému avec son récit de traversée du Congo ! Cette fois, nous nous arrêtons sur le récit de son périple à la rencontre de Pierre Rabhi.
Il y a des hommes tout à fait exceptionnels, qui sont de véritables phares pour notre monde : nous avons eu l’occasion d’en rencontrer un, il s’appelle Pierre Rabhi.
Pierre se dit « paysan philosophe » ; il est né à Kedsada en Algérie et va allègrement vers ses 80 ans. A l’âge de 20 ans, il est ouvrier sur les chaînes de production chez Renault dans la banlieue de Paris. Mais déjà, l’homme s’insurge contre cette idée productiviste et lui et son épouse Michèle rejoignent l’Ardèche.
Ils veulent devenir paysans … mais les banques refusent l’emprunt pour l’acquisition du login de terre dont ils sont tombés « sous le charme ».
Les banques ne prêtent pas d’argent à ceux qui veulent « se suicider » répliquent-elles car la terre qu’ils ont choisie est « inculte ».
Leur médecin de campagne leur vient en aide car il croit en eux et en leurs nouvelles techniques agricoles respectueuses de la nature !
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Tout a commencé lors de réunions de famille où le nom de Pierre Rabhi revenait souvent dans les discussions. C’est ainsi que nous nous sommes décidés à entreprendre un périple à vélo pour lui faire un coucou amical en toute simplicité.
En ce moment où l’égo est roi, détonne le mot sobriété ; et cependant, la sobriété vécue en vérité, libère, elle devient sobriété heureuse et sa sœur « respect » résument ensemble la pensée de Pierre (révélée dans l’un de ses livres ainsi intitulé).
Pierre, c’est aussi le chantre de l’agroécologie : le compost, la permaculture, voilà le fil rouge qui sous-tend ses techniques agricoles : c’est le respect du vivant sur notre terre.
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La chimie n’engendre pas la vie … et j’ai la conviction intime qu’elle n’y arrivera pas. Par contre, cette chimie, utilisée dans un appétit de toujours plus de rendement est mortifère. Appliquée à notre terre nourricière, la chimie tue toutes formes de vie au travers desquelles notre alimentation en dépend … et notre santé !
Les sols perdent leur pouvoir d’engendrement … Nos agriculteurs sont, pour la plupart, tombés dans le piège machiavélique dressé par les multinationales de l’agro-alimentaire dont le seul but est le profit ! Nos bonnes terres nourricières, héritées de siècles d’agriculture traditionnelle, sont devenues d’immenses étendues de monoculture intensive.
Pour rejoindre l’Ardèche et Pierre Rabhi, nous avons traversé des milliers d’hectares en Champagne puis en Bourgogne où règne plus que le « spectre de la mort » : plus d’oiseaux, plus d’insectes, mais une odeur nauséabonde des engins dont certains poussent le mensonge écologique à être à traction électrique … Les ouvriers saisonniers sur les champs sont dépourvus de masque, au contraire du machiniste bien calfeutré dans son tracteur conditionné et informatisé.
La rencontre avec Pierre Rabhi a pu se faire grâce à un carnet de route rempli de messages d’amitiés et de soutien que nous avons glané durant les rencontres fortuites au fil de notre route.
Nous avons pu dialoguer un quart d’heure (Pierre a un agenda bien rempli) ; pendant ce court laps de temps il nous a tous ému avec sa façon de nous expliquer son point de vue sur le scandale de nos sociétés repues et gaspilleuses pendant qu’on laisse mourir de faim un enfant toutes les sept secondes sur notre terre.
Pourtant, Pierre Rabhi et Michèle galèrent durant quatre à cinq ans, mais les résultats arrivent et ils ont pu devenir autonomes, tout en accueillant quatre nouvelles bouches issues de leur amour …
La détermination ainsi que les talents d’artisan et d’écrivain de Pierre le font connaître dans le paysage local, puis national et international sur le plan du développement d’une agriculture respectueuse des terres et la création de lieux de vie écologiques et solidaires.
Son ouvrage « Terre et humanité » est le fondement du mouvement « Colibris » : c’est l’appel à la fédération des consciences pour mutualiser ce que l’humanité a de meilleur … en vue d’éviter le pire.
L’état de conscience des hommes de pouvoir a-t-il évolué depuis l’époque de la Tour de Babel ? J’en doute fort : quand on constate l’état de certaines mines catastrophées lorsque la Bourse frissonne … face à toute la détresse des enfants qui meurent sous l’objectif de nos caméras avides de ces images sordides …
N’est-ce pas comparable avec cet esprit du pouvoir au temps de la construction de Babel, là où l’esclave qui tombait pouvait être puni pour la chute de la brique qu’il aurait faite tomber accidentellement : il était battu à mort … Ah ! Cette folie des grandeurs … autre défi de notre temps.
Pour ma part, cet homme m’a persuadé à un retour au potager où je m’essaye à la découverte de la permaculture … n’est-ce pas, en outre de la qualité des légumes récoltés, un acte citoyen ?
Willy
Billet d’humeur …
Bravo à l’équipe rédactionnelle de notre publication « Contrastes » : le dernier bulletin paru est vraiment passionnant ! Pourtant, le thème abordé est grave, peut-être un peu pessimiste, mais j’ai envie de dire réaliste.
A ce sujet, je voudrais revenir sur une réflexion très juste de Jean-Marie Pelt, l’un des fondateurs de l’école de pensée écologique.
Dans son essai « Nature et spiritualité » paru en 2008 voici ce qu’il nous dit, en prologue : « Pour assurer l’avenir de nos enfants, des choix urgents s’imposent. Ils devront tenir compte des exigences nouvelles imposées à l’Homo Sapiens, dès lors qu’il est la seule espèce vivante a éclore à la conscience et donc à la responsabilité. Car nous sommes désormais seuls responsables de l’avenir. Il va falloir choisir, et vite, entre la poursuite effrénée de l’évolution actuelle, qui nous mène droit dans le mur, et changer de cap, aller résolument vers une autre civilisation : c’est l’Homo Sapiens contre l’Homo Demens ! »
Face à ce défi, nous sommes concernés, chacun à notre petite échelle, et je me dis qu’en constatant la fièvre individualiste s’emparer de nos comportements, j’ai peur que nous fassions encore l’autruche.
Pourquoi vouloir faire la sourde oreille et fermer les yeux devant le triste spectacle offert par le consumérisme effréné dans tous les domaines ? Il y a tellement d’exemples qu’il me paraît assez difficile d’en mettre un en évidence …
Il m’en vient un quand je vois le marketing dans le domaine des animaux de compagnie ! C’est scandaleux d’en arriver à des attitudes insensées, allant jusqu’à l’organisation de cérémonies funéraires pour votre animal préféré !
L’humain face au vide affectif, accentué encore par les images véhiculées qui montrent un monde « de rêve » où l’on peut s’offrir n’importe quoi. De quoi réfléchir à ce phénomène en augmentation du creusement du fossé (on devrait dire ravin) qui sépare le monde entre les plus riches et les plus pauvres …
Les pauvres peuvent se payer du rêve tant qu’ils ont la possibilité de s’endetter …
La société vit « à crédit », ce qui réjouit le capitalisme, mais au-delà de cet aspect financier, nous avons une dette colossale envers notre planète ..
Je pense que vous allez réagir en disant, « il exagère, il en fait trop … » C’est vrai qu’il y a déjà deux ou trois ans, je m’engageais dans la démarche de la sobriété heureuse, prônée par Pierre Rabhi.
Sans entrer dans un débat prolongé, je reste convaincu que nous n’avons pas encore pris la mesure du désastre écologique, pourtant de plus en plus perceptible.
Au risque de déplaire aux individualistes de tout bord, si nous ne parvenons pas à modifier nos comportements provoqués par la société capitaliste, il sera déjà sans doute trop tard pour permettre à nos petits-enfants de connaître la beauté de la nature qui nous invite au respect !
J’ai envie de dire qu’il s’agit d’une priorité absolue et je termine en citant la réflexion de l’un de mes amis : « Il est temps d’écarter nos envies d’enfants gâtés et de revenir à des modes de vie beaucoup plus simples ».
Comme le souligne le journaliste Hervé Kempp dans « Comment les riches détruisent la planète » : « si nous, occidentaux, n’acceptons pas de réduire volontairement notre train de vie, ce sont les événements qui nous forcerons à le faire, au risque d’un choc drastique ! »
Cette fois, ce n’est pas un mot « menteur » dont il s’agit : « effondrement », un mot qui commence à sonner juste.
A bon entendeur …
Bernard
Merci à vous, Guillaume, Claudia, Monique, Paul (avec Renaud Duterme) …
Cirque médiatique …
On a déjà pas mal polémiqué à propos de l’opération « Viva For Life » et il ne m’appartient pas d’en remettre une couche.
Néanmoins, j’ai eu l’occasion de lire deux articles récemment, dont l’un dans le cadre de notre publication de la « Fourmilière » de ce mois de février. La Régionale du Brabant wallon a mené une action très intéressante sur le plan éducatif. Je vous invite à prendre connaissance.
L’édito de Laurent Raphaël dans le focus du Vif du 1er février y revient également sous forme de lettre ouverte intitulée « Cher Jean-Paul » (il s’agit de l’administrateur général de la RTBF).
Je reprends 2 ou 3 phrases : « Comme tous les 5 ans, tu es bon pour une danse du ventre chez ton supérieur espérant lui faire avaler un contrat de gestion encore plus flou que le précédent, histoire que les emmerdeurs professionnels ne puissent plus agiter sous ton nez ta feuille de route quand tu confonds service pu-blic et kermesse au boudin … » Et de citer en vrac les émissions qui font l’audience : « The Voice », « Sans chichis ».
Dans la foulée, il met en cause le présentateur Benjamin Maréchal : « A force de l’envoyer sur le front de la connerie, il a fini par sauter sur une charge creuse … D’autant que le Maréchal, s’il se mouche dans les tentures, qu’est-ce qu’il ratisse large ! Comme attrape-couillons, on ne fait pas mieux ».
Qu’il est triste de faire le constat d’un média de service public qui programme des émissions qui doivent faire exploser l’audimat dans les tranches horaire de début de soirée et a tendance à programmer en fin de soirée, ou sur la Trois, des émissions éducatives.
Je pense à tous ceux qui comme moi ne sont pas connectés en numérique, donc sont forcés d’encore regarder le petit écran (façon de parler quand on voit les dimensions des écrans LCD) !
On doit consommer du médiocre, ou se rabattre sur des chaînes qui osent encore montrer de la vraie actualité, des sujets de réflexion, bref, des émissions qui peuvent éduquer.
Mon épouse et moi sommes « accros » à Arte, la Cinq française, on y regarde encore de bien belles choses ! Quant aux émissions de divertissement, elles sont aux mains de grosses maisons de production, telles « Endemol » … où seul le fric est important.
Courage ! Fuyez la médiocrité !
Bernard
Agenda
LUNDI 19 MARS : 18h00 : Conseil fédéral du MOC
MARDI 20 MARS : 14h00 : Groupe local de Momignies
MERCREDI 21 MARS : 15h00 : Groupe local de Gozée
SAMEDI 24 MARS : 9h15 : Journée d’étude des EP à Namur
LUNDI 26 MARS : 19h00 : Table d’Autres à Charleroi
MERCREDI 28 MARS : 9h00 : Journée d’étude du MOC
LUNDI 9 AVRIL: 19h30 : Groupe local de Leernes
MARDI 10 AVRIL : 19h00 : Groupe local de Wanfercée-Baulet
MERCREDI 18 AVRIL : 14h00 : Groupe local de Jumet