La méfiance des citoyens est à son maxi­­­­­­­mum. Les crises s’ac­­­­­­­cu­­­­­­­mulent et, avec elles, les colères. Le popu­­­­­­­lisme a la cote et l’ex­­­­­­­trême droite gonfle dans les urnes un peu partout dans le monde. En France, en Suède, en Italie, au Brésil, aux États-Unis, en Flan­­­­­­­dre… mais pas en Wallo­­­­­­­nie ni à Bruxelles.

Pour­­­­­­­tant, les senti­­­­­­­ments des belges fran­­­­­­­co­­­­­­­phones envers les insti­­­­­­­tu­­­­­­­tions de la démo­­­­­­­cra­­­­­­­tie ne semblent pas diffé­­­­­­­rents d’ailleurs, comme l’a montré la dernière version de l’enquête Noir-Jaune-Blues (2023) ainsi que notre vaste enquête parti­­­­­­­ci­­­­­­­pa­­­­­­­tive sur les peurs.

Qu’est-ce qui nous préserve de l’ex­­­­­­­trême droite alors ? Y aurait-il une « potion démo­­­­­­­cra­­­­­­­tique » en fédé­­­­­­­ra­­­­­­­tion Wallo­­­­­­­nie-Bruxelles ? Nous essaie­­­­­­­rons de répondre à cette ques­­­­­­­tion en exami­­­­­­­nant diffé­­­­­­­rentes hypo­­­­­­­thèses.

Avec :

• Marie-Hélène Ska (CSC)
• Benja­­­­­­­min Biard (CRISP)
• Le Front Anti­­­­­­­fas­­­­­­­ciste Liégeois (sous réserve)