À Libra­mont, un escape game citoyen invite le public à “se décon­ta­mi­ner de l’ex­trême droite”. Ce projet origi­nal, imaginé par Malika de la CSC Diver­sité et porté avec Crilux asbl, CNCD-11.11.11 Luxem­bourg belge, les Équipes Popu­laires Luxem­bourg et le CFO – Collec­tif des Femmes qui l’Ouvrent, vise à sensi­bi­li­ser autre­ment aux dangers de la radi­ca­li­sa­tion.

Dans cette anima­tion immer­sive, les parti­ci­pants plongent dans un monde “infecté” par des idées extré­mistes. Leur mission : iden­ti­fier les méca­nismes de mani­pu­la­tion, démê­ler le vrai du faux et retrou­ver leur esprit critique avant qu’il ne soit “trop tard”. Un jeu, certes, mais aussi une expé­rience péda­go­gique forte pour comprendre comment se propagent la haine et la désin­for­ma­tion.

Alors que l’ex­trême droite progresse partout en Europe, ce type d’ou­til est plus que jamais néces­saire. Loin des discours mora­li­sa­teurs, l’es­cape game mise sur l’in­tel­li­gence collec­tive et l’hu­mour pour redon­ner envie d’agir.

Le format est pensé pour être adap­table à diffé­rents publics (groupes de 3–4 personnes ou plus) et déjà expé­ri­menté dans diverses struc­tures (écoles, asbl, syndi­cats).

Une belle initia­tive citoyenne et parte­na­riale qui prouve qu’on peut jouer sérieu­se­ment à défendre la démo­cra­tie.