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23/10/23 – Rassem­ble­ment de soli­da­rité avec Gaza

23 Octobre – rassem­­­­­ble­­­­­ment de soli­­­­­da­­­­­rité avec Gaza
Les Equipes Popu­­­­­laires étaient présentes lors la mani­­­­­fes­­­­­ta­­­­­tion paci­­­­­fique en soutien au peuple pales­­­­­ti­­­­­nien.

Commu­­­­­niqué de presse du “Comité Verviers Pales­­­­­tine”:
“Les habi­­­­­tants de la bande de Gaza sont actuel­­­­­le­­­­­ment confron­­­­­tés à la plus meur­­­­­trière offen­­­­­sive de leur histoire, après avoir enduré un blocus israé­­­­­lien pendant 16 ans, ce blocus étant respon­­­­­sable d’une grave catas­­­­­trophe huma­­­­­ni­­­­­taire. Il est impor­­­­­tant de souli­­­­­gner qu’au­­­­­cune attaque subie ne peut justi­­­­­fier de s’af­­­­­fran­­­­­chir des lois de la guerre.
Au cours des derniers jours, plus de 6 000 tonnes de bombes ont été larguées sur des zones civiles densé­­­­­ment peuplées, causant la perte de plus de 3000 vies en seule­­­­­ment une semaine, dont un tiers sont des enfants. Cela s’ajoute à un siège total imposé par Israël sur la bande de Gaza, affec­­­­­tant l’ap­­­­­pro­­­­­vi­­­­­sion­­­­­ne­­­­­ment en eau, élec­­­­­tri­­­­­cité, nour­­­­­ri­­­­­ture et carbu­­­­­rants, ainsi que l’ac­­­­­cès à l’aide huma­­­­­ni­­­­­taire. De plus, l’uti­­­­­li­­­­­sa­­­­­tion de phos­­­­­phore blanc, une arme inter­­­­­­­­­dite dans les zones densé­­­­­ment peuplées, a été signa­­­­­lée par Human Rights Watch.
Ces actions, consti­­­­­tu­­­­­tives de crimes de guerre voire de crimes contre l’hu­­­­­ma­­­­­nité, doivent être consi­­­­­dé­­­­­rées à la lumière de décla­­­­­ra­­­­­tions alar­­­­­mantes d’of­­­­­fi­­­­­ciels israé­­­­­liens expri­­­­­mant une volonté de cibler non seule­­­­­ment le Hamas, mais toute la popu­­­­­la­­­­­tion de Gaza. Le 9 octobre, le ministre de la Défense israé­­­­­lien Yoav Gallant a quali­­­­­fié les Gazaouis de “animaux humains à trai­­­­­ter comme tels”, tandis que le président israé­­­­­lien Isaac Herzog a déclaré le 14 octobre que “c’est une nation entière qui est respon­­­­­sable”. Cette volonté de punir collec­­­­­ti­­­­­ve­­­­­ment la popu­­­­­la­­­­­tion de Gaza suscite de vives inquié­­­­­tudes.
À partir du 13 octobre, Israël a émis un ordre d’éva­­­­­cua­­­­­tion pour les 1,1 million d’ha­­­­­bi­­­­­tants du nord de la bande de Gaza, les obli­­­­­geant à se rendre dans le sud du terri­­­­­toire, ce qui a été quali­­­­­fié de catas­­­­­trophe huma­­­­­ni­­­­­taire majeure, équi­­­­­va­­­­­lant à une “condam­­­­­na­­­­­tion à mort” par l’OMS. La Fédé­­­­­ra­­­­­tion inter­­­­­­­­­na­­­­­tio­­­­­nale des droits humains (FIDH) a condamné ces ordres comme une tenta­­­­­tive de dépla­­­­­ce­­­­­ment forcé et illé­­­­­gal de civils, avec des allé­­­­­ga­­­­­tions de carac­­­­­tère géno­­­­­ci­­­­­daire. La Rappor­­­­­teuse spéciale des Nations-Unies sur la situa­­­­­tion des droits de l’homme dans les terri­­­­­toires pales­­­­­ti­­­­­niens occu­­­­­pés, Fran­­­­­cesca Alba­­­­­nese, a égale­­­­­ment exprimé des préoc­­­­­cu­­­­­pa­­­­­tions concer­­­­­nant un possible nettoyage ethnique, faisant écho aux dépla­­­­­ce­­­­­ments forcés de 1948 et 1967.
Face à cette situa­­­­­tion déses­­­­­pé­­­­­rée, la commu­­­­­nauté inter­­­­­­­­­na­­­­­tio­­­­­nale est tenue pour respon­­­­­sable de ne pas avoir contraint toutes les parties à respec­­­­­ter le droit inter­­­­­­­­­na­­­­­tio­­­­­nal et d’avoir laissé impu­­­­­nies les viola­­­­­tions. Il est souli­­­­­gné que la Belgique et l’Union euro­­­­­péenne doivent rester guidées par le droit inter­­­­­­­­­na­­­­­tio­­­­­nal et la protec­­­­­tion des droits humains.
Une coali­­­­­tion de la société civile appelle à des actions pour obte­­­­­nir un cessez-le-feu, la protec­­­­­tion des popu­­­­­la­­­­­tions civiles, l’ac­­­­­cès à l’aide inter­­­­­­­­­na­­­­­tio­­­­­nale pour la popu­­­­­la­­­­­tion de Gaza, la libé­­­­­ra­­­­­tion des déte­­­­­nus, la levée du siège de Gaza, et le soutien à l’enquête de la Cour pénale inter­­­­­­­­­na­­­­­tio­­­­­nale sur la situa­­­­­tion en Pales­­­­­tine. Ils demandent égale­­­­­ment des mesures contrai­­­­­gnantes pour mettre fin à l’oc­­­­­cu­­­­­pa­­­­­tion, à la colo­­­­­ni­­­­­sa­­­­­tion et à l’apar­­­­­theid contre le peuple pales­­­­­ti­­­­­nien, en commençant par la fin du commerce avec les colo­­­­­nies israé­­­­­liennes.
Il est souli­­­­­gné que toute apolo­­­­­gie de crimes de guerre, d’at­­­­­taques contre des civils, de l’an­­­­­ti­­­­­sé­­­­­mi­­­­­tisme ou de toute forme de racisme entraî­­­­­nera l’ex­­­­­clu­­­­­sion des rassem­­­­­ble­­­­­ments.”

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