A la fin des années 2000, la néces­­­­­sité se fait sentir de revoir le décret sur les Centres cultu­­­­­rels de 1992. Surtout pour en sauver le prin­­­­­cipe fonda­­­­­teur : des endroits où se vit l’édu­­­­­ca­­­­­tion perma­­­­­nente, où diffé­­­­­rents acteurs échangent sur l’ex­­­­­pres­­­­­sion cultu­­­­­relle et artis­­­­­tique des réali­­­­­tés qu’ils vivent, où chacune et chacun peut parti­­­­­ci­­­­­per à la défi­­­­­ni­­­­­tion de son iden­­­­­tité cultu­­­­­relle, de ses iden­­­­­ti­­­­­tés cultu­­­­­relles. Des endroits qui contri­­­­­buent de manière parti­­­­­ci­­­­­pa­­­­­tive à trans­­­­­for­­­­­mer les ques­­­­­tions de société en maté­­­­­riau sensible, tangible. Reve­­­­­nons sur ce proces­­­­­sus où se maté­­­­­ria­­­­­lise la « démo­­­­­cra­­­­­tie cultu­­­­­relle ».

Samuel Legros, Contrastes août 2022, p 6 à 9