Analyses

L’ART JAILLIT, LA PAROLE SE LIBÈRE : CRÉER, S’AFFIRMER, RÉSISTER, S’ÉMANCIPER (Août 2022)

Quand il a été ques­­­­­­­tion de dessi­­­­­­­ner les contours de cette paru­­­­­­­tion, c’est tout natu­­­­­­­rel­­­­­­­le­­­­­­­ment que j’ai proposé d’abor­­­­­­­der l’angle de la libé­­­­­­­ra­­­­­­­tion de la parole. J’avais pu par le passé expé­­­­­­­ri­­­­­­­men­­­­­­­ter au travers de la pein­­­­­­­ture les joies de la créa­­­­­­­tion artis­­­­­­­tique, ces joies qui pendant un moment m’avaient été arra­­­­­­­chées dans une obscure période de ma vie. C’est alors que l’art, l’en­­­­­­­vie créa­­­­­­­trice, le bonheur qui en découle s’est peu à peu réin­­­­­­­vité en moi. Créer pour se libé­­­­­­­rer, s’ou­­­­­­­vrir à nouveau à ce monde souvent violent à bien des égards. Créer pour faire taire le silence destruc­­­­­­­teur, pour maté­­­­­­­ria­­­­­­­li­­­­­­­ser ses paroles, pour permettre ensuite de les parta­­­­­­­ger, échan­­­­­­­ger sur sa propre expé­­­­­­­rience et nour­­­­­­­rir celle des autres et pour, quelques fois, trans­­­­­­­for­­­­­­­mer la société.

Clau­­­­­­­dia Bene­­­­­­­detto, Contrastes août 2022, p 14 à 17